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Le temps qu'il fait influence l'audience de la télévision. Médiamétrie et Climpact se sont penchés sur le phénomène. Parisiens et provinciaux ne réagissent pas de la même manière.

Dis-moi quel temps il fera, je te dirai combien de GRP tu auras. La météo a une influence sur la consommation de la télévision. Dans le dernier numéro de son magazine Audience, le mag, Médiamétrie s'est penché sur la question. L'institut d'études s'est associé à Climpact, société spécialisée dans l'estimation des incidences de la météo sur les ventes de produits (1).

Établie à partir de trois années et demi d'observation de la durée d'écoute individuelle de télévision, l'enquête tente d'isoler les conséquences de la météo sur les audiences, mais elle tient compte aussi des autres éléments susceptibles d'avoir de l'influence, comme l'actualité, par exemple.

Variable moins importante en soirée

Premier enseignement: selon Médiamétrie et Climpact, la principale variable qui agit sur la durée d'écoute de la télévision est la température maximale de la journée. Elle joue sur 18% de l'audience en journée dans l'Est, par exemple. Viennent ensuite la durée d'ensoleillement (6%), puis la quantité de précipitations (4%).

Deuxième observation : la météo n'a pas la même influence selon les régions. Son impact sur l'audience est estimé à 28% dans l'Est, mais à seulement 12% en Île-de-France. Le clivage Paris-Province est évident, même si la région méditerranéenne est également peu «météosensible». L'étude estime que Paris est atypique en raison de temps de transport incompressibles, et que la Côte d'Azur bénéficie de variations climatiques moins importantes qu'ailleurs.

Enfin, dernier point, l'influence de la météo est beaucoup moins importante sur la consommation de la télévision en soirée, et ce quelle que soit la région. Reste à adapter un module météo aux logiciels de médiaplanning télé.

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