A compter du 1er mars, une nouvelle réglementation impose aux constructeurs automobiles ainsi que leurs agences de mettre en avant au moins un de ces trois messages de sensibilisation sur leurs publicités : «pensez à covoiturer», «pour les trajets courts, priviligiez la marche ou le vélo» ou «au quotidien, prenez les transports en commun». Une étiquette énergétique classant les véhicules des plus polluants au plus propres, ainsi que le hashtag #SeDéplacerMoinsPolluer (hormis à la radio) devont également apparaître sur tous les supports de communication. Pour connaître le réel impact de ces nouvelles mesures écologiques sur les Français, Group M est allé sur le terrain dans le cadre d'une étude exclusive pour Stratégies. Sur les 522 répondants, âgés entre 18 et 70 ans, 32% considèrent ces mentions comme «utiles», 28% «nécessaires» et 24% «intéressantes». En revanche, ils sont 23% à les trouver «inutiles». Concernant la classification des véhicules selon leurs émissions de dioxyde de carbone : 71% indiquent qu'elle aura une influence sur leur décision d'achat alors que pour 22% cela ne va rien changer. Au global, ils sont 68% à penser que des mentions dans une publicité ne modifient pas les comportements et 64% qu'il n'y aura pas vraiment d'impact dans la façon de se déplacer. Pourtant ils sont 50% à concéder sur le fait que voir régulièrement ces mentions pourrait les aider à penser au quotidien aux alternatives écologiques.