Mercedes a officialisé le départ de son champion du monde jeudi 1er février vers la Scuderia Ferrari. Dès le début des rumeurs de transfert, l'action du constructeur italien explosait en Bourse.
Dans une journée qui a vu l'univers de la Formule 1 s'agiter comme rarement ces dix dernières années, la signature du septuple champion du monde Lewis Hamilton au sein de l'écurie Ferrari dès la saison 2025 a eu des effets colossaux.
Jeudi 1er février, l'action du constructeur Ferrari à New York a grimpé de 10% (à 359 euros l'action) dès le début de la rumeur d'un transfert, et n'est toujours pas redescendue. En cinq jours, celle-ci a grimpé de 12,6%, une augmentation qui permet au géant italien d'atteindre une capitalisation boursière estimée à 69,12 milliards de dollars (63,73 milliards d'euros).
Cette valorisation s'explique aussi par d'autres facteurs. Le directeur général de Ferrari, Bendetto Vigna, a annoncé que « l’exceptionnelle visibilité du carnet de commande de l’entreprise permettrait à Ferrari d’envisager les objectifs de fin d’année 2026 avec une plus grande confiance ». La marque mythique a présenté jeudi 1er février des résultats annuels exceptionnels, avec un bénéfice record à la clé. En livrant 13.663 véhicules (+3 %) en 2023, son chiffre d'affaires a bondi de 17 % et atteint quasiment 6 milliards d'euros, pour un bénéfice record au-delà du milliard d'euros.
Lewis Hamilton détient le record du nombre de victoires en Formule 1, avec 103 succès. En 2023, il avait signé une prolongation de son contrat chez Mercedes allant jusqu'à fin 2025. Mais une clause libératoire permettrait au pilote de partir au terme de la saison qui va s'ouvrir le 29 février à Bahreïn. Il pousse donc le pilote de la Scuderia, Carlos Sainz, vers la sortie, et fera équipe avec Charles Leclerc.