Pour l’édition 2022 des Postiers de l’année, La Poste et Fisheye ont renouvelé l’exercice avec de nouveaux formats et un partenariat unique avec les étudiants de l’école des Gobelins. Un dispositif récompensé par le Grand Prix de la communication éditoriale.
Chaque année, lors de son opération « Postiers de l’année », le groupe La Poste met à l’honneur des collaborateurs, postières et postiers, qui ont accompli des actes exceptionnels. « Les postières et les postiers sont des héros de la proximité, explique Marie-Aude Dubanchet, directrice générale adjointe du groupe La Poste, en charge de la communication. Partout, ils se mobilisent auprès de leurs clients, de leurs collègues. Et c’est une véritable source de fierté pour notre groupe. Cette opération permet de célébrer cet engagement, au cœur de l’ADN de La Poste, en mettant chaque année à l’honneur une trentaine de postières et postiers. » Parmi les histoires retenues cette année, le secours apporté par une factrice à un nouveau-né déposé dans une poubelle, l’organisation de convois vers l’Ukraine au début de la guerre ou encore la mobilisation contre la pollution de l’océan à La Réunion.
Un format immersif
Jusqu’alors, le portrait des postiers était traité de manière assez classique, avec une photo (ou un dessin durant la pandémie) accompagnée d’un témoignage écrit. Pour l’édition 2022, La Poste souhaitait innover, et pour cela, le groupe a fait appel à Fisheye. « Nous avons tout d’abord proposé, au lieu de faire venir les postiers en studio pour les photographier, d’aller sur le terrain pour les suivre, afin de comprendre leur quotidien et les raisons qui faisaient d’eux des postiers de l’année. Cela a permis de vraiment saisir des choses très particulières. Par exemple, nous avons suivi la postière qui avait trouvé un bébé dans une poubelle dans sa journée habituelle, et en repassant à l’endroit où elle avait sauvé cet enfant, il y a eu une véritable émotion. On a pu ainsi capter une matière plus vivante que dans un studio à Paris », raconte Benoit Baume, cofondateur et président de Fisheye.
Et pour retranscrire au mieux ces histoires extraordinaires, le média spécialiste de la photo et de l’image a choisi un format spécifique. « Nous avons proposé un format très immersif inspiré du format “Focus” que nous déployons beaucoup sur nos médias : le film photographique, une vidéo qui n’est faite que de photos sur lesquelles on entend le témoignage du postier », indique Téo Di Gesualdo, directeur de la production sur ce projet. « Ce sont les postiers eux-mêmes qui racontent leurs histoires, avec beaucoup d’authenticité et de pudeur », souligne Marie-Aude Dubanchet.
Un projet pédagogique
Une fois la forme actée, le projet a pris vie à travers un partenariat avec l’école parisienne des Gobelins : pour chaque reportage, un étudiant de première année a fait équipe avec un jeune photographe diplômé de l’établissement. « Ils assistaient durant une journée le photographe et ils s’occupaient de tout ce qui avait trait au shooting : le matériel, la logistique... Ils ont aussi réalisé un making of en photos pour documenter leur expérience », détaille Fabrice Laroche, enseignant aux Gobelins. Envoyés aux quatre coins de la métropole, mais aussi à La Réunion et en Pologne, ils ont fait preuve d’un véritable enthousiasme pour ce projet. « Cette opération a été un formidable projet pédagogique qui entrait en parfaite résonance avec l’engagement du groupe La Poste en faveur des jeunes et de leur insertion professionnelle », se félicite Marie-Aude Dubanchet.
Diffusés sur un site dédié, les portraits ont aussi fait l’objet d’une exposition itinérante avec un dispositif de réalité augmentée : un QR code permettait en effet de visionner la vidéo sur son smartphone. Ainsi, les collaborateurs de tout le territoire ont pu découvrir les histoires uniques de ces postières et postiers. Des vidéos capsules pour les réseaux sociaux, un livret print et des cartes postales envoyées avec le magazine interne sont venus compléter la campagne. « Au final, on avait un dispositif très complet, qui a pu vivre à la fois en communication interne et en communication externe », conclut Benoit Baume. Une opération qui a été renouvelée cette année, pour un déploiement en janvier 2024, avec un rôle encore renforcé des étudiants des Gobelins.
« Une opération qui vit tout au long de l’année »
Marie-Aude Dubanchet, directrice générale adjointe en charge de la communication du groupe La Poste
« C’est une nouvelle formule très réussie des Postiers de l’année. Nous sommes passés d’un dispositif one shot à une opération que nous avons pu faire vivre tout au long de l’année en interne comme en externe. Notre impact et notre audience ont été très amplifiés, permettant de rendre hommage, encore plus largement, aux héros de la proximité. »