Alors que l'incertitude économique affecte les entreprises, 78% des responsables marketing et communication B to B en France disent redoubler d’efforts pour prouver un meilleur retour sur investissement (ROI) à court terme de leurs campagnes marketing selon une étude de LinkedIn, dont voici en primeur les principaux enseignements. Selon cette étude menée auprès de plus de 2 900 dirigeants (250 en France), les chefs d'entreprise ont pour priorité de réduire les investissements dans le marketing et la publicité, ainsi que dans la technologie et les RH, en raison du climat actuel. L'étude révèle que 40% des entreprises françaises se préparent financièrement à des temps difficiles, ce qui accroît la pression sur les responsables marketing et communication pour prouver l'impact de leurs activités. Ces derniers craignent d’ailleurs que cette rigueur budgétaire ne les contraigne à réduire leurs campagnes créatives (33%). S’ils sont inquiets face à ces budgets scrutés de près, plus de deux tiers (68%) sont pourtant convaincus que les entreprises qui maintiennent ou augmentent leurs dépenses marketing dans cette période sont plus résilientes. Pour une large majorité (87%), il est donc indispensable d’informer les directions financières du retour sur investissement de leurs dépenses marketing.
Le rapport du B2B Institute de LinkedIn souligne d’ailleurs qu’une réduction des dépenses marketing a un impact négatif pour les marques. Une baisse de notoriété pourrait, en effet, se révéler bien plus coûteuse à long terme que les économies réalisées. L'étude conclut que le gel des publicités sur une période d’un an ou plus entraînerait un repli de près de 50% des ventes, et ce indépendamment de l’envergure de l’entreprise (petite, moyenne ou grande).
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