L’association Communication et démocratie et le think-tank français Institut Veblen publient un rapport intitulé « La communication commerciale à l’ère de la sobriété ». Celui-ci présente les impacts de la publicité sur la consommation et pointe du doigt « l'incompatibilité du modèle actuel avec les objectifs de sobriété et de transformation écologique », selon les organisations. Le rapport montre que les près de 30 milliards d’euros de dépenses annuelles moyennes des annonceurs en France, entre 1992 et 2019, ont conduit à une augmentation cumulée de 5,3 % de la consommation. Sur cette période, le poids relatif de la consommation des ménages dans le PIB s’est renforcé au détriment de celui des investissements. Toujours selon le rapport, pour financer cette consommation additionnelle, la population a augmenté son temps de travail total de 6,6 %. Sur le volet du climat, le rapport met en évidence que le plus gros poste d’émissions de CO2 des ménages français est la consommation de biens (35 % des émissions en moyenne). Les deux organisations préconisent une taxe de 8 % sur les dépenses publicitaire pour « lutter contre la surconsommation ».
