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Après plus d’un an d’échanges, les professionnels adhérents de l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) -marques, agences, médias, régies publicitaires et plateformes-, actualisent la Recommandation communication publicitaire numérique, dont la nouvelle version entre en vigueur au 1er janvier 2022. Parmi les principales décisions, l’affirmation du respect des règles déontologiques liées aux enjeux sociétaux, le respect de l’expérience utilisateur mais aussi la lutte contre les discours publicitaires à connotation conspirationniste. Il est ainsi interdit de représenter une personne ou de s’y référer sans son autorisation préalable, y compris par le moyen d’infox vidéo («deepfake»), que cela soit dans la sphère privée ou publique, afin notamment d’accréditer un propos ou un discours publicitaire. Autre élément notable à relever: la responsabilisation des influenceurs, considérés désormais comme des professionnels à part entière lorsque le caractère publicitaire de la prise de parole est établi. Conséquence: l’ensemble des dispositions déontologiques de l’ARPP a vocation à s’appliquer, et ce pour l’ensemble des parties prenantes (marques, représentants, influenceurs…). L’une des réponses apportées à cette épineuse question s’avère être la création d’un Certificat de l’influence responsable, lancé en septembre 2021. Consulté en amont du processus de réévaluation, le CPP (Conseil paritaire de la publicité) avait adopté le 3 septembre un avis dans lequel il invitait -entre autres- les professionnels à s’interroger sur l’opportunité de conserver le terme anglais «digital» au lieu de son équivalent français «numérique», préconisant d'accompagner systématiquement les termes anglais présents dans la Recommandation par leur équivalent en français.

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