Innovation
Malgré le contexte sanitaire particulier, VivaTech 2021 a bien eu lieu. Stratégies y était. Prises de parole, tendances, innovations… Voici ce qui a retenu notre attention.

Un format plus réduit que d’habitude, un relais sur le digital avec de sacrées têtes d’affiche, comme Tim Cook d’Apple, en visio, qui tance le Digital Market Act européen, et Emmanuel Macron, qui réaffirme l’engagement européen pour une régulation des Gafa... VivaTech édition 2021, premier 0.grand salon à se tenir en physique, a subi quelques adaptations mais a tenu ses promesses en termes de débats.

1. Les start-up à l'honneur

VivaTech valorise la collaboration entre les grands groupes et les start-up, y compris du marketing, de la publicité et de la communication. Parmi elles, Dastra, incubée à Polytechnique, a conçu une solution d’automatisation de la mise en conformité au RGPD. « La tolérance de la Cnil disparaît et il y a une tendance de fonds qui est au durcissement des sujets sur la donnée comme en témoigne l'annonce de la Commission européenne sur le projet de réglementation en matière d’IA en avril », note Paul-Emmanuel Bidault, cofondateur. La réglementation devient l’ère du temps. On note aussi la croissance de l’informatique quantique, (un exemple avec la start-up Quandela) qui prend plus de poids et se structure, aidé par le plan quantique du gouvernement lancé début 2021.

2. Huawei fait pitcher les jeunes pousses

Seul grand groupe à part dans un salon déserté en physique par les géants de la tech, Huawei France a organisé à VivaTech l’étape parisienne de son concours de start-up Digital InPulse : les présélectionnées ont pitché sur le salon pour tenter de remporter un gain financier ou un voyage d’affaires en Chine. Le thème en 2021 : la green tech. Huawei prépare aussi le lancement d’une tournée pour aller former la population au numérique. Rappelons que la licorne Dataiku est passée par ce programme.

3. Le futur des points de vente

Les magasins ont rouvert depuis peu et les start-up l'ont bien compris : elles se mettent en avant. Parmi elles, Smart Prospective, accompagnée par L’Escalator, incubateur impulsé par Maurice Lévy lui-même, et qui permet de maîtriser les messages affichés sur les écrans digitaux. Autre exemple, Levita, de Lièges, qui permet de faire léviter les produits de luxe. Ou Fosfor, fournisseur de solutions phygitales comme des hologrammes, pour l’événementiel comme pour le retail : « après le Covid, il y a un besoin de rééenchanter l’expérience client », avance Romain Jouve, cofondateur de la société basée près de Lyon.

4. « L’expérience collaborateur »

Sur le stand du Lab RH, les jeunes pousses dédiées aux organisations du travail se multiplient. Cette année, télétravail et parentalité sont les tendances en croissance. « À la suite du Covid, tout ce qui permet d’organiser le travail à distance est très en vogue, ainsi que ce qui aide à la parentalité, et que les entreprises déploient comme service », détaille Clément Lemainque, manager de l’écosystème start-up du Lab RH. Les entreprises s’attachent à améliorer le cadre de vie de leurs employés, passage obligé pour attirer les meilleurs profils. Nouveau terme à la mode : « l’expérience collaborateur » des entreprises, au même titre que l’expérience client.

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