Politique
L'ancien chef de l'État Nicolas Sarkozy a été condamné ce lundi 1er mars à Paris à trois ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite «des écoutes».

Nicolas Sarkozy, ancien président français, était accusé d'avoir tenté d'obtenir en 2014, par l'entremise de l'avocat Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert, alors haut magistrat, dans une procédure concernant la saisie de ses agendas en marge de l'affaire Bettencourt. Des informations qui devaient être délivrées par le magistrat en échange d'un coup de pouce pour un poste de prestige à Monaco.

Nicolas Sarkozy a été condamné ce lundi 1er mars à Paris à trois ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite «des écoutes». Devant le tribunal, ses avocats avaient fait valoir qu'in fine, Nicolas Sarkozy n'avait pas eu gain de cause devant la Cour de cassation et que Gilbert Azibert n'avait jamais eu de poste à Monaco.

Selon la loi, il n'est cependant pas nécessaire que la contrepartie ait été obtenue, ni que l'influence soit réelle, pour caractériser les délits de corruption et de trafic d'influence.

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Nicolas Sarkozy devient le deuxième ancien président condamné sous la Ve République, après Jacques Chirac en 2011 dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris.

Le 8 décembre, le parquet national financier (PNF) avait requis contre Nicolas Sarkozy quatre ans d'emprisonnement dont deux ferme, en estimant que l'image présidentielle avait été «abîmée» par cette affaire aux «effets dévastateurs».

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