Jouets
Dans une industrie du jouet en croissance et après un deuxième trimestre 2020 compliqué, Mattel a enregistré de bons résultats au troisième trimestre, malgré la crise du coronavirus. Son bénéfice net a plus que triplé. Les ventes de Barbie ont bondi de 29 %.

La pandémie de coronavirus profite à Mattel: le fabricant des jouets a enregistré au troisième trimestre de solides ventes de ses poupées, Barbie en tête, de la peluche de Bébé Yoda de la saga Star Wars et des jeux de sociétés comme Pictionnary.

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Le chiffre d'affaires total du fabricant de jouets a progressé de 10% entre juillet et septembre, à 1,6 milliard de dollars, détaille un communiqué jeudi 22 octobre. Son bénéfice net a plus que triplé, à 316 millions de dollars. Le titre s'envolait à Wall Street de près de 7% dans les échanges électroniques suivant la séance officielle.

«L'industrie du jouet dans son ensemble a connu une croissance significative et continue de démontrer sa résilience pendant une période économique difficile», a souligné le PDG de la société, Ynon Kreiz, dans le communiqué. Dans cet environnement, Mattel a su tirer son épingle du jeu et a «gagné des parts de marchés dans des zones clés un peu partout dans le monde», a-t-il ajouté.

Le fabricant de jouets avait encaissé une perte nette de 109 millions de dollars au trimestre précédent, marqué par la fermeture de nombreux points de vente et des problèmes logistiques. La chaîne d'approvisionnement est désormais «pleinement opérationnelle», assure le groupe.

Bébé Yoda

Les ventes de Barbie, qui représentent plus d'un quart des recettes du groupe, ont bondi de 29%, portant la progression de la catégorie des poupées à 22%. Le chiffre d'affaire de la division comprenant les figurines, les peluches de Bébé Yoda, les jeux de construction, de cartes, comme Uno, et de société ont augmenté de 14%.

Les ventes de la catégorie des petites voitures, avec la marque Hot Weels, ont grimpé de 6%. Les recettes tirées des jouets pour bébés et jeunes enfants ont reculé de 6%, avec notamment un moindre intérêt pour la marque Fisher-Price.

Le patron s'est voulu optimiste pour la saison des fêtes, habituellement un moment important pour les vendeurs de jouets. «À en croire l'élan que nous observons dans les points de vente, le bas niveau de stocks des distributeurs et le début précoce de la saison des achats de fin d'année, nous nous attendons à une augmentation des ventes, nettes et brutes, au quatrième trimestre», a souligné Ynon Kreiz.

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