La théorie. Digitaliser un événement ne s’improvise pas. Pour réussir, il s’agit en premier lieu d’axer la réflexion sur le message que l’on souhaite transmettre aux participants et non sur le format en lui-même. «Que l’événement soit virtuel ou réel, il s’agit de bien définir le message à faire passer aux invités», entame Julien Maselli, dirigeant fondateur de l’agence événementielle GoodNight.
Il faudra aussi organiser les interactions, construire un univers digital de qualité, choisir la plateforme adéquate, adapter son budget – car non, un événement virtuel n’est pas forcément moins cher…
La pratique. Voici trois cas d’entreprises qui se sont lancées avec des problématiques différentes et des réponses adaptées.
- Crise : comment EcoVadis a digitalisé son conférence annuelle en dix jours
La conférence devait se tenir le 12 mars… Alors que la France n'est pas encore confinée, l’agence de notation RSE anticipe et passe son événement en 100 % digital, via un site reproduisant fidèlement (hall d’accueil, salle plénière…) la géographie d’un salon professionnel. Une course contre la montre qu'elle raconte ici.
- Comment Adobe a digitalisé son sommet
Crise sanitaire mondialisée oblige, le traditionnel Adobe Summit est basculé, fin mars, en digital, avec la création d’un site rendant disponibles les interventions qui devaient initialement se dérouler sur une scène à Las Vegas, et finalement enregistrées alors que les intervenants sont coincés à leur domicile. Le cas complet ici.
- Comment le Ludylab a adapté son salon au Covid-19
Tandis que fin juin les Français peuvent de nouveau sortir et se déplacer, le Ludylab, un tiers-lieu vendéen, est, en raison des restrictions sanitaires toujours actives, obligé d'adapter son projet en introduisant une bonne dose de digital dans son salon dédié à l’innovation. Le dispositif complet ici.