Après la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad), le Syndicat des régies Internet (SRI) et l'Union des annonceurs (UDA) prennent à leur tour position contre la proposition émise fin juin par le sénateur UMP Philippe Marini, qui vise à créer de nouvelles taxes sur les acteurs du numérique en France, dont une taxe sur la publicité en ligne. Le SRI dénonce ce qui serait «une entrave à la croissance des acteurs français, et un cas unique en Europe pour le marché publicitaire». De son côté, l'UDA, si elle se félicite du lancement d'une mission d'expertise gouvernementale sur la taxation des géants étrangers du secteur numérique, estime qu'une taxe sur la publicité en ligne «condamnerait à la "double peine" les annonceurs français, déjà pleinement assujettis à la fiscalité nationale». L'UDA rappelle que «pas moins de dix taxes pèsent déjà sur les dépenses de communication médias et hors-médias des annonceurs» et note qu'«une telle taxe pénaliserait d'autres acteurs du numérique: presse en ligne et sites français vivant grâce aux dépenses de communication des annonceurs». Enfin, le syndicat indique «se tenir à disposition des pouvoirs publics et des deux experts chargés de la mission gouvernementale pour participer aux débats».
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