Après Facebook et Twitter, la Caisse d'épargne s'invitent sur Google+. La filiale du groupe BPCE est la première banque française à lancer sa page professionnelle sur le petit dernier des réseaux sociaux. Une stratégie digitale globale qui vise à présenter l'Écureuil comme une banque innovante. «Notre marque souffrait d'un manque de reconnaissance en tant que banque en mouvement. Nous nous devions d'être présents partout sur Internet», explique Cédric Mignon, directeur de la communication. L'écosystème digital de la banque comprend un site (14 millions de visiteurs uniques et 234 000 pages vues par mois), sept pages Facebook (210 000 fans), 7 000 followers sur Twitter et 78 blogueurs «influents» recrutés via ce dernier. «Nous ne craignons pas les réseaux sociaux et acceptons les critiques», affirme Pierre-Philippe Cormeraie, responsable digital, qui explique disposer d'un budget de communication en ligne «largement revu à la hausse», sans en préciser son montant.
Rassurer le cœur de cible
Dernière initiative digitale en date: lenversduweb.fr, opération orchestrée en octobre dernier par Buzzman à destination des dix-sept agences régionales de la Caisse d'épargne pour aider le client internaute à maîtriser la plate-forme Monbanquierenligne.fr. Dans le même esprit, ING Direct avait mené une opération pour Lion Deposit avec Emakina en 2009. Un procédé qui permet à l'Ecureuil d'établir une connivence avec la clientèle jeune tout en rassurant son cœur de cible, les titulaires de comptes d'épargne plus âgés. «Même si Internet ne les intéresse pas, ces clients seniors apprécient que la Caisse d'épargne innove», estime Cédric Mignon, qui rappelle que Caisse-epargne.fr était classé 7e site grand public en octobre par l'OJD.