Il était une fois une peau d'ours transformée en réalisateur célèbre par la seule magie du cinéma. Il était une fois un vieux couple, Canal+ et le septième art, dont l'amour, sans cesse renouvelé, ne s'épuisait jamais… C'est la belle histoire que conte le nouveau film publicitaire de la chaîne cryptée, qui déclare une nouvelle fois sa flamme au cinéma. Un film signé BETC Euro RSCG, l'agence de Canal+ depuis plus de quinze ans. Là encore, un vieux couple.
La «passion pour le cinéma» est inscrite dans les gènes de Canal+. La chaîne soutient la filière dans son ensemble (elle a une obligation d'investissement dans la production) et les grands événements du métier. Le cinéma reste le principal levier de recrutement de nouveaux clients et le motif essentiel de satisfaction de ses abonnés.
«Ce film est fait pour rappeler notre engagement: transmettre la passion du cinéma à nos abonnés», explique Samantha Étienne, directrice marketing de Canal+, Canalsat et Canalplay. Le spot est signé «Plus on regarde Canal+, plus on aime le cinéma», et pour le faire bien savoir, Canal+ lance un plan médias conséquent, à partir du 16 octobre, à la télévision et sur le Web, et peut-être au cinéma. Le spot est décliné en trois versions, de 77, 42 et 37 secondes.
Le succès du «Placard»
«Le film “L'Ours” s'inscrit dans la lignée de nos précédents films, tels “Les Wisigoths” ou “La Marche de l'empereur ”», explique Stéphane Xiberras, coprésident et directeur de la création de BETC. Mais il pâtit toutefois de l'aura du dernier spot de Canal+, «Le Placard». Superproduction publicitaire, ce dernier a été le spot le plus primé au monde en 2010, selon le Gunn Report. BETC a d'ailleurs fait appel au même réalisateur, Matthijs Van Heijningen, et au même duo créatif, Éric Astorgue et Jean-Christophe Royer.
Mais là où «Le Placard» parlait de la création originale, «L'Ours» évoque la grande famille du cinéma. Entraîné par le «réalisateur-animal», le spectateur plonge dans les coulisses du tournage d'un long-métrage où, de la mise en scène aux effets spéciaux, il découvre les étapes du travail d'un réalisateur.
Un mixage visuel étonnant obtenu grâce à un gros travail de postproduction: «Nous avons d'abord filmé toutes les scènes avec un comédien pris en “motion capture” [technique permettant de capter les mouvements réels et de les transposer à un avatar]. Puis, ce personnage a ensuité été effacé pour être remplacé par l'ours», raconte Stéphane Xiberras. Le réalisateur «peau d'ours» ne serait donc le fruit que d'une trop grande imagination. Ne le dites surtout pas aux (grands) enfants…
