Le fournisseur d'accès à Internet Free a assigné son concurrent Numericable devant le tribunal de commerce de Paris et lui réclame 10 millions d'euros pour avoir utilisé dans ses messages publicitaires le terme «Revolution», que Free considère comme son slogan identitaire. L'assignation, qui a été déposée jeudi 1er septembre au siège de Numericable, se décompose en deux volets: dans le premier, Free dénonce une «nuisance à la marque» par l'utilisation du terme «Revolution» par Numericable et réclame 5 millions d'euros. Dans le second, Free estime que les 39 millions d'euros investis dans ses campagnes publicitaires ont été «annihilés» par les messages du cablô-opérateur, et réclame à ce titre 5 autres millions d'euros.