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Le 6 juillet, à Durban, le CIO désignera la ville hôte des Jeux olympiques d’hiver 2018. La candidature d’Annecy fait figure d’outsider.

C'est une piste noire que le comité de candidature d'Annecy 2018 a remontée en six mois. Après bien des péripéties, la ville savoyarde fait finalement figure de solide outsider pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2018, face aux Allemands de Munich et aux Coréens de Pyeongchang, les favoris.

Emmêlée dans les problèmes internes qui, fin 2010, ont conduit à la démission du directeur général, Edgar Grospiron, la candidature d'Annecy avait perdu de sa crédibilité. La nouvelle équipe, avec l'homme d'affaires Charles Beigbeder et le président d'Havas Sports et Entertainment, Lucien Boyer, a mis les bouchée doubles pour reconstruire une image.

 

Un Britannique à la rescousse

 «Le potentiel était là, mais pas exploité, explique Lucien Boyer. Toute la matière que l'on a utilisée avait été fabriquée précédemment. Nous l'avons mieux adaptée à la problématique.» La priorité: convaincre 115 personnes, à savoir les membres du Comité international olympique (CIO) qui désigneront le 6 juillet la ville hôte.

Charles Beigbeder doit démontrer la force de l'entreprise et la qualité du dossier technique, en faisant fi des sondages montrant des Savoyards peu enthousiastes. L'offensive passe par un lobbying porté par Andrew Craig. Recruté en urgence fin 2010, le Britannique a déjà à son actif les candidatures de Sotchi, en Russie, et de Londres. «Il a une expérience incontestable des membres du CIO», confie Lucien Boyer qui compte également sur le soutien «sans faille» de Chantal Jouanno, la ministre des Sports. Le 6 juillet, le but d'Annecy est d'arriver au second tour de scrutin. «Si Pyeongchang n'est pas désigné au premier tour, tout est jouable», estime un observateur.

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