Depuis son retour en France en 2012, la chaîne de restauration rapide Burger King n'a pas manqué d'imagination pour exister dans ce marché sans disposer pour autant d'un parc de restaurants digne de ce nom. Sous l'impulsion de son agence Buzzman, toutes les ficelles médias ont été actionnées. De l'opération promotionnelle sur le terrain, avec la distribution de 100 000 tomates fraîches autour de ses restaurants en guise de «bons» pour se voir offrir un Whopper Jr, au jeuconcours sur smartphone pour gagner un laissez-passer et doubler tout le monde, en passant par l'affichage sur les bâches de chantier des tweets de clients impatients, sans oublier bien sûr la désormais fameuse riposte de Burger King à l'attaque de McDonald's sur le thème de l'étendue de son réseau de restaurants.
Depuis le rachat fin 2015 de l'enseigne Quick, le challenger a maintenant du répondant: «Nous aurons près de 120 restaurants à la fin 2016, à raison de 3 à 4 restaurants transformés et rouverts par semaine, et autour de 250 fin 2017», annonçait à l'éqoque Béatrice Roux, directrice marketing France. Une accélération qui s'est traduite, depuis, par un tir groupé publicitaire, avec un premier film en août 2016 («La Découverte du feu»), deux séries d'affiches («Des burgers vraiment généreux» en fin d'année et «L'Egg burger» en janver 2017) ou encore les films «Valentine's Cup» en février dernier et «Mange» en avril. Consécration: Burger King se verra décerner en juin prochain, aux Cannes Lions, le Prix de la marque la plus créative de l'année. La France y a apporté indéniablement sa part.