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La jeune pousse veut démocratiser la finance décentralisée par l'épargne plutôt que par le paiement. 

Le mini krach autour des cryptomonnaies remet-il en cause leur existence ? Ce n’est pas ce que pensent certaines jeunes pousses spécialisées, qui misent sur leur démocratisation. Parmi elles, AKT.io, fondée en 2017 par le groupe Automata, une start-up française qui s’attaque au monde des banques par l’investissement et l’épargne. « Les néobanques se sont focalisées sur les moyens de paiements, constate Gaël Itier, son fondateur. Nous nous sommes dit que nous allions faire autrement, et nous focaliser sur la génération de revenu et sur l’épargne. » 

AKT rentre sur le marché par la gestion de patrimoine plutôt que par le paiement, à l’inverse des N26 ou autres. Elle s’est alors approchée de la finance décentralisée, basée sur la blockchain et les cryptomonnaies. « Nous utilisons une approche et des outils de finance centralisée classique et de finance décentralisée. Le but étant d’aller chercher le meilleur des deux, tout en tentant d’en gommer le moins bon », ajoute-t-il. Mais tout ce monde reste obscur pour le commun des mortels. Pour Gaël Itier, « c'est à travers un travail avec les régulateurs, les auditeurs et les institutions financières qu’on pourra démocratiser la finance décentralisée en l’apportant avec quelque chose de vérifié et audité par des pros. » 

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Plutôt que de s’armer contre la régulation, AKT.io compose avec, et détient trois types de licences : celui des monnaies électroniques pour toutes les néo-banques, celui d’échange de cryptomonnaies, et celui d’asset management. Elle propose alors trois types de services pour le grand public : compte courant, compte d’épargne et compte d’investissements, tous accessibles depuis une application lancée en mars 2022. Le but étant de faire fructifier l’argent des clients.  

Après avoir développé la partie régulation en Angleterre, la société a posé ses valises sur le campus de Sophia Antipolis pour la partie produit. Le but ? Miser sur les synergies avec les autres acteurs. « Elles se développent plus naturellement dans un petit écosystème plus précis comme l’est Sophia Antipolis, que dans une grande capitale », détaille Gaël Itier lors d’une interview pour EY.

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