Après les attaques du Hamas contre Israël et les bombardements qui s’ensuivent sur la bande de Gaza, l’assassinat commis contre Dominique Bernard à Arras, ou l’attentat de Bruxelles, les réseaux sociaux sont en effervescence.

Après la plateforme d’Elon Musk, le 13 octobre, Bruxelles a annoncé jeudi 19 octobre, l’ouverture d’une nouvelle enquête visant Meta (Facebook, Instagram) et TikTok, réclamant des précisions sur les mesures qu’elles mettent en œuvre contre la diffusion de « fausses informations » et de « contenus illégaux ». Si le  Digital Services Act sera mis en place, en février 2024, il est déjà opérationnel pour 19 «grandes plateformes», parmi lesquelles les réseaux sociaux évoqués. Ils ont donc obligation d’agir « promptement » pour retirer tout contenu illicite ou d’en rendre l’accès impossible dès qu’ils en ont connaissance. L’apologie du terrorisme ne fait pas exception... L’emballement médiatique sur la toile depuis les attaques du Hamas, et les enjeux extrêmement importants liés aux prises de paroles de chacun sur ce conflit, propagande contre propagande, font de cette période un stress-test grandeur nature pour la mise en place du DSA. Dans le règlement, ces entreprises doivent analyser les risques liés à leurs services en matière de diffusion de contenus illégaux, d’atteinte à la vie privée ou à la liberté d’expression, de santé ou de sécurité publique. Et mettre en place les moyens pour les atténuer. Ces considérations pousseraient Elon Musk à vouloir retirer son service d’Europe, selon Business Insider, qui rapporte la frustration du patron excentrique à se plier à la loi. Mais ce dernier a démenti cette information sur son propre réseau social.

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