Les négociations à l’OCDE pour une taxation des géants du numérique sont dans l’impasse en raison d’une opposition de plusieurs pays, dont les États-Unis, l’Arabie saoudite et l’Inde, a déploré le 20 février le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire. Il a rappelé que la France avait déjà mis en œuvre une taxation des grandes entreprises du numérique au niveau national qui « rapporte (à la France, ndlr) près de 700 millions d’euros par an ». La taxation des géants du numérique est l’un des deux piliers, appelé « pilier 1 », de l’accord trouvé à l’OCDE pour établir des bases d’une concurrence équitable au niveau mondial en matière de fiscalité des entreprises. L’autre pilier, dit « pilier 2 », est celui instaurant une imposition minimale de 15 % sur les bénéfices des sociétés.