Création
Du 21 octobre au 19 novembre, Ogilvy Paris s’associe à l’agence Nouvelle Cour pour proposer un concours adressé aux jeunes artistes basés en Ile-de-France. A la clé, l'utilisation de la création gagnante pour les vœux de l'agence et un accompagnement d'un an.

Avoir moins de trois projets rémunérés, être sans agent ni agence, sans book, et n’avoir jamais exposé : c’est être «hors circuit» et c’est ce que recherche Ogilvy Paris dans le cadre du concours qu'elle organise avec l'agence Nouvelle Cour dans le but de mettre en avant un talent ne bénéficiant pas de réseau.

Artiste, réalisatrice, illustrateur ou photographe, âgé de 18 à 35 ans, et résidant en Ile-de-France, sont les bienvenus. Chez Ogilvy Paris, c'est Matthieu Elkaim, directeur de la création, qui pilote le projet aux côtés d’Isabelle Karastamatis, directrice exécutive de Nouvelle Cour. «Cela fait trois ans qu’on travaille ensemble, on s’est dit qu’il fallait les embarquer sur un projet récurrent, comme c’est déjà le cas avec notre carte de vœux», explique-t-il.

Fin juillet, les deux dirigeants ont pitché le projet et se sont mis d’accord sur l’envie de faire bouger les lignes. «On ne veut pas tomber dans un piège avec des déclarations qui ne sont pas réalistes, on veut ouvrir nos experts et expertes au futur gagnant», ajoute Matthieu Elkaim.

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Le thème de cette première édition : se retrouver. «C’est très difficile de trouver un thème, on cherchait un sujet universel qui parle à tous types d’art, on voulait éviter les marronniers, le comité inclusion et diversité nous a beaucoup aidés», confie le directeur de la création d'Ogilvy Paris.

C’est un jury paritaire, composé de six personnes dont Matthieu Elkaim et Isabelle Karastamatis, qui jugeront les travaux sur la base de la pertinence de la création et de l’idée créative. Ils établiront ensuite une liste de cinq créations «coup de cœur», qui sera partagée sur leurs réseaux sociaux. Le gagnant verra sa création mise en avant pour les vœux de l’agence, et il bénéficiera d’un accompagnement pendant une année pour l’aider dans la réalisation de ses projets.

Pour Matthieu Elkaim, «c’est aussi une façon d’inviter les annonceurs à prendre plus souvent des jeunes talents». Ce concours pourrait devenir un rendez-vous annuel. «Même si on a douze participations, on sera déjà contents», s'amuse Matthieu Elkaim. 

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