Agences
Le groupe français de communication a présenté le 15 avril des résultats trimestriels qui marquent «un début d'année meilleur que prévu» . Notamment grâce à ses activités digitales, via Epsilon et Publicis Sapient.

Publicis Groupe a annoncé le 15 avril ses résultats trimestriels. Son revenu net pour le premier trimestre 2021 est de 2,92 milliards d’euros, en baisse de 3,6% comparé aux 2,48 milliards d’euros en 2020. La croissance organique, en revanche, est de +2,8%, une performance portée notamment par les activités aux États-Unis. 

«Nos activités aux États-Unis sont positives pour le deuxième trimestre d’affilée avec une croissance organique à +5,1%, souligne Arthur Sadoun, président du directoire de Publicis Groupe. Ce bon résultat montre que nous avons la capacité à capturer une part significative de l’évolution des investissements vers les canaux digitaux, l’e-commerce et le direct-to-consumer, des lames de fond accélérées par la crise. L’accélération de la croissance de Publicis Sapient aux États-Unis à +11,2% et la croissance d’Epsilon, positive pour le deuxième trimestre consécutif à +4,7%, en témoignent»

Croissance en France et en Allemagne

Le revenu net en Europe est en baisse de 2,9% en données publiées. Il est en baisse de 1,8% en organique, mais encore une fois, le groupe fait remarquer que la croissance organique est de +2,8% en excluant les activités d’affichage dans les transports en France et le Drugstore -toutes deux grandement affectées par la crise sanitaire et les confinements qui en ont découlé.

«La France et l’Allemagne retrouvent une croissance positive à respectivement +4,9% (hors MediaTransports et Drugstore) et +6,0%, mais les confinements dans la région ont continué à peser sur certains de nos pays, comme le Royaume-Uni», poursuit Arthur Sadoun.

Le premier trimestre marque au global, selon le groupe «un début d'année meilleur que prévu». Concernant le deuxième trimestre, le groupe estime pouvoir recouvrer entre 60% et 80% de la baisse de revenu enregistrée au même trimestre en 2020. Cela implique une croissance organique comprise entre 8% et 10%, en faisant l’hypothèse que les conditions sanitaires ne se détériorent pas davantage.

Manque de visibilité

La crise n’étant pas terminée, le manque de visibilité ne permet toujours pas de donner de prévision sur le revenu pour l’année 2021, annonce le groupe. Comme annoncé lors des résultats annuels 2020, Publicis Groupe actualisera ses perspectives en juillet lors de la publication de ses résultats semestriels, lorsque la visibilité sur l’évolution de la situation sanitaire et économique se sera améliorée.

Quoiqu'il en soit, expose Arthur Sadoun, «nous sommes aujourd'hui dans une logique d'investissement, dans nos produits, dans nos talents, pour renouer avec la croissance en 2022». 

Sur une note plus légère, Arthur Sadoun a annoncé avoir «embauché le PDG de Potel et Chabot au Drugstore Publicis», vitrine du géant français de la communication sur les Champs-Elysées, qui, espère le président du directoire du groupe, «rouvrira ses portes à la minute où les autorités nous y autoriseront».

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