Agences
A la suite de la publication de notre article, «McCann Paris accusé de fichage illégal» , Bruno Tallent, ancien dirigeant de Mc Cann nous a adressé ce droit de réponse.

Votre magazine a publié, en date du 10 mars 2021, un article titré «McCann Paris accusé de fichage illégal» et signé sous les initiales SC dans lequel mon nom apparaît, au milieu d’une juxtaposition d’erreurs, de contrevérités et d’amalgames qui appellent de ma part un certain nombre de précisions que je vous demande expressément de porter à la connaissance de vos lecteurs, dans des formes identiques à celle de l’article susvisé, conformément au droit de réponse dont je dispose légalement.



On y lit en effet que j’aurais quitté la présidence de la société McCann France prétendument en raison d’accusations de harcèlement qui auraient ‘couté (ma) tête’. Cette affirmation est calomnieuse et strictement fausse. Je n’ai jamais été accusé de quelque fait de harcèlement que ce soit, et n’en ai jamais été jugé coupable. Mon départ de la société n’est en rien associé à de tels motifs. Il me serait aisé d’en apporter la preuve et je souhaite que cette inexactitude, dont vous comprenez combien elle m’est préjudiciable, soit immédiatement corrigée.



En outre, l’article laisse insidieusement penser que j’aurais cautionné une ‘politique managériale brutale au sein de l’entreprise’ et serais associé à des agissements conduits par ‘deux créatifs’. Je tiens à rappeler avec la plus grande fermeté que j’ai été, à l’époque, l’initiateur d’une enquête confiée à un cabinet d’avocats indépendants, à l’issue de laquelle j’ai décidé, sur la base des conclusions de cette enquête, de procéder aux licenciements des deux collaborateurs concernés. Il est extrêmement choquant et déconcertant pour celui qui a pris des mesures fermes pour condamner des faits inacceptables, de se retrouver, à vous lire, sur le « banc des accusés ».



Par ailleurs, mon nom est également associé à une affaire récente à laquelle je suis strictement étranger. Les faits présumés de fichage de salariés au sein de la société McCann Paris qui y sont décrits auraient, écrivez-vous, été révélés en février 2021 sur la base de documents décrits comme ayant été imprimés en juillet 2020. Je souhaite rappeler que j’ai quitté mes fonctions de Président de McCann France en juin 2020, avant les faits mentionnés et que je n’ai, en toute hypothèse, nullement participé à la confection du fichier en question. J’ajoute, s’il en était besoin, que la production de ce type de documents est strictement contraire à mes valeurs et mes pratiques de management.



Au surplus, vous citez pour sources des enquêtes de Mediapart et de l’Agence France Presse qui ne mentionnent pourtant quant à elles jamais mon nom ou un quelconque rôle de ma part dans le sujet incriminé.



Je lis votre magazine depuis tant d’années comme tant d’acteurs de la communication et n’ai jamais questionné le sérieux de sa rédaction. C’est précisément pour cela que je mesure pleinement le préjudice grave que ces inexactitudes et approximations créent d’ores et déjà à mon encontre. Aussi, je vous demande instamment, Monsieur le directeur de la rédaction et rédacteur en chef, de corriger la version en ligne de votre article sur la base de ces précisions et de porter la présente lettre à la connaissance de vos lecteurs. Dans le cas contraire, je ne manquerais pas de faire valoir ce droit par tout moyen approprié et d’obtenir réparation du préjudice que votre publication me cause.

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