La press room – également appelée newsroom – fait partie de l’écosystème de communication d’un annonceur et ne doit pas être négligée. Même si un journaliste est en lien régulier avec l’agence ou le service de presse d’une organisation, il doit pouvoir consulter facilement ses anciens communiqués. Quant aux journalistes peu familiers d’un secteur, cet espace sur le site d'une marque leur permet d’accéder aux informations et aux interlocuteurs clés. Quelques conseils pour en faire un outil efficace.
1. Définir sa ligne éditoriale
Le contenu d’une press room se conçoit dans la continuité de sa communication globale. « La press room est la vitrine de ce que vous êtes, elle est le reflet de votre positionnement, affirme Maud Gatel, directrice générale adjointe du pôle influence de TBWA Corporate. Si vous êtes une entreprise de travaux publics qui met l’humain au cœur et que vous ne publiez que des photos d’infrastructures, il y a un décalage préjudiciable. De même si vous vous dites très réactive et que vous ne l’actualisez pas régulièrement. » Une press room doit être mise à jour toutes les semaines au minimum.
2. Varier les contenus
Idéalement, une press room contient des communiqués, des photos, des vidéos, des infographies permettant de retrouver en un clic les informations importantes, mais aussi les dossiers de presse et les rapports annuels. Orange par exemple propose son rapport annuel en trois versions, en fonction de son temps de lecture disponible (1, 5 ou 15 minutes). Decathlon offre quant à lui des titres accrocheurs pour ses actualités : « Bonne résolution running », « Se mettre à la boxe »… Des photos libres de droits et des vidéos sont appréciées notamment par les médias en ligne.
3. Penser au référencement
Une press room est un espace pensé aussi pour émerger dans les moteurs de recherche. Il n’est pas rare que celle-ci apparaisse en première page dans les requêtes sur une entreprise. Il faut donc rédiger son contenu dans une logique SEO, avec des mots-clés dans le contexte sémantique de l’entreprise. Ce contenu doit pouvoir être partagé sur les réseaux sociaux. « C’est un apporteur de trafic, qui permet de toucher de nouvelles cibles », souligne Maud Gatel.
4. Mesurer les téléchargements
Certaines press rooms nécessitent de s’enregistrer avec un e-mail et un mot de passe. Cela permet à l’administrateur de suivre qui a téléchargé quel contenu, à quelle date, pour mieux adapter son offre. Julien Monet, directeur de Monet+Associés, utilise la plateforme Babbler, qui fait l’interface entre marques et journalistes : « Ceux-ci s’inscrivent à des alertes et reçoivent les communiqués des marques qui les intéressent. Nous voyons ainsi qui a téléchargé les contenus et nous pouvons les contacter pour leur proposer plus d’infos. »