Publicis Groupe a annoncé vendredi 20 juillet un revenu consolidé pour le premier semestre 2012 de 3,084 milliards d'euros, contre 2,699 milliards un an plus tôt, en hausse de 14,3%. Ce revenu provient à 33% du digital (29% en 2011), à 30% de la publicité (31% en 2011), à 19% des SAMS (Sales and Marketing Services, 20% en 2011) et à 18% des médias (20% en 2011).
Mais la croissance organique n'a été que de 2,8% sur la période, «plus faible qu'au premier semestre 2011» [7,1%], en raison, selon le groupe, du «ralentissement global de l'économie mondiale au deuxième trimestre», de «quelques éléments exceptionnels» comme la cessation du contrat General Motors et le «cycle défavorable des activités de la santé», et d'un effet de base défavorable (au deuxième trimestre 2011, la croissance organique avait été de 7,6%).
Au deuxième trimestre, la croissance organique n'a été que de 1,6%. Le revenu s'établit à 1,632 milliard d'euros, en croissance de 15,5%.
Selon Maurice Lévy, président du directoire de Publicis Groupe, «dès le troisième trimestre, on devrait assister à une croissance beaucoup plus conforme à nos performances habituelles et plus élevée que celle du premier trimestre, confirmant ainsi nos indications pour l'année. Malgré une croissance faible au deuxième trimestre, notre marge [opérationnelle] ressort, comme l'année dernière, à 13,5%, ce qui nous permet de confirmer nos prévisions annuelles.»
Publicis Groupe maintient ainsi ses prévisions d'une croissance au deuxième semestre 2012 supérieure à celle réalisée au premier semestre. Il maintient aussi son «objectif à moyen terme de réaliser 75% de ses revenus dans le numérique et les pays à croissance rapide».
Maurice Lévy souligne en outre que «le new business net s'est maintenu à un bon niveau [1,8 milliard de dollars, soit 1,47 milliard d'euros], particulièrement dans le digital, qui devrait connaître à nouveau une hausse à deux décimales».
En France, où Publicis Groupe affiche une croissance de 0,9% seulement sur le semestre, les gains de budgets ont été: Aviva (pour Zenith-Optimedia), Club Med (budget global, pour Saatchi & Saatchi), Heineken Group, Nissan, L'Oréal et Renault (pour Digitas).