La Cour de cassation avait rejeté, le 21 novembre, la requête en dépaysement déposée par l'ancien PDG d'Havas, Alain de Pouzilhac, ouvrant ainsi la voie à la reprise de son procès pour abus de biens sociaux les 23, 24 et 25 mai 2012 devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Cette requête en dépaysement était motivée, selon le conseil de l'ancien patron d'Havas, par «la proximité évidente» entre le procureur de Nanterre Philippe Courroye et l'un des plaignants, Vincent Bolloré, actuel président du conseil d'administration d'Havas, mais également par «le climat perturbé au tribunal de grande instance de Nanterre».