Carte blanche
Jordan Lemarchand a travaillé chez BETC puis Publicis Conseil avant de devenir directeur de la création au sein de l'agence MullenLowe depuis maintenant trois ans.

Philippidès

 « Selon la légende, ce messager grec aurait couru de la ville d'Athènes jusqu’à Marathon pour porter un message. La distance entre les deux villes équivaut à 40 km. Arrivé sur place, il serait mort d’épuisement. Voilà pourquoi notre marathon actuel s'appelle ainsi, c'est un hommage à ce surhomme. Pour l'instant, j’ai disputé deux marathons. Il faut le vivre au moins une fois dans sa vie, c'est une épreuve qui fait travailler le mental. Et quand on bosse sur une campagne, et qu'elle sort, la sensation est sensiblement la même que le soulagement qu'on éprouve à la ligne d'arrivée. Mentalement, le marathon nous invite à ne rien lâcher. » 

 

 

Le dingbat

« On pourrait le comparer à un rébus graphique composé de lettres et de formes. Il demande à résoudre une énigme visuelle. C’est au Havre, chez mon père, que j’ai découvert une illustration de Voltaire. Il utilisait les rébus et les dingbats pour communiquer avec ses proches. Intrigué par ce langage codé, j’ai tenté d’en dénicher des nouveaux. Étant directeur artistique de formation, je trouve les jeux avec la typo très intéressants. Dans notre métier, nous essayons également de mettre en forme des jeux visuels afin de faire passer un message. Je me suis tellement pris de passion pour ce langage que j’ai décidé depuis le premier confinement de sortir un livre avec mes propres dingbats. »



Le Havre

« Il s’agit d’une inspiration plus personnelle car je suis originaire du Havre et je suis fasciné par cette ville. Autant pour son architecture, entièrement construite après la guerre par l’architecte Perret, que pour son côté artistique. Cette ville a abrité des artistes et continue à en inspirer pas mal, dont l’artiste Teuthis qui recopie des crustacés havrais pour en faire des pochoirs. Quand j’ai besoin de faire le vide et de me poser, j’aime bien m’y rendre et aller dans une cabane que j’ai achetée près de la plage. Et c’est seulement à deux heures de Paris en train. »



Mark Bryan 

« C’est une personnalité que j’ai découverte sur les réseaux sociaux depuis un an. J'adore cet homme et son concept, il a lancé un style hybride qui consiste à s’habiller en haut comme un homme et en bas comme une femme. Tous les jours, il poste un nouveau style, un peu comme un influenceur. Pour son côté femme, il s’inspire de son idole vestimentaire féminine, Meghan Markle. Malheureusement, cela suscite encore beaucoup des réactions négatives qui remettent en doute son hétérosexualité. Ce que j’aime, c’est qu’il arrive à briser les styles vestimentaires en proposant quelque chose de non genré. C’est une belle invitation à réfléchir et inciter les gens à ne pas juger sur l’apparence. Pour moi, il a lancé la mode vestimentaire non genrée. »

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