Le «So Foot Club», magazine destiné aux adolescents, va être relancé par So Press et Bayard Jeunesse, annoncent les deux groupes à l'AFP ce mardi 6 juin.
Comme sur un terrain, ce duo est complémentaire: So Press, groupe qui édite So Foot, et Bayard Jeunesse, leader de la presse jeunesse, s'allient pour relancer So Foot Club, titre destiné aux 10-15 ans, ont-ils annoncé mardi 6 juin à l'AFP. Le premier numéro sort le mercredi 7 juin et met en Une le footballeur Kylian Mbappé. Ce magazine mensuel est vendu 4,90 euros par numéro ou 55 euros par an sur abonnement. Avant de s'allier à Bayard, So Press éditait seul depuis 2015 un magazine nommé So Foot Club, destiné au même public.
Mais plus qu'une nouvelle formule, celui que les jeunes lecteurs vont découvrir est « une recréation » née de l'expertise de chacun des deux groupes, explique à l'AFP Delphine Saulière, directrice des magazines de Bayard Jeunesse. « On a juste gardé le nom et on est reparti de zéro », renchérit Franck Annese, fondateur de So Press.
Trouver des nouvelles acroches
L'ancien magazine avait en effet « un problème dans la façon d'appréhender le jeune public: les textes étaient très longs, parfois arides, et ne prenaient pas le lecteur ado par la main », estime-t-il. Car So Press, qui édite d'autres magazines comme Society ou So Film, est « très bon pour parler aux gens qui ont 30 ans mais pas à ceux qui en ont 12 », reconnaît son fondateur. « C'est ce qu'on est venu chercher chez Bayard: leur expertise sur la presse jeunesse, qu'on n'a pas du tout », conclut-il.
Bayard Jeunesse, de son côté, a « une connaissance assez pointue des collégiens, une tranche entre l'enfance et l'adolescence, un peu oubliée », explique la directrice des magazines de Bayard Jeunesse. Mais ce groupe, qui publie « J'aime lire », « Astrapi » ou « Okapi », n'avait pas de titre de sport dans son escarcelle. Pour accrocher ce public particulier, le nouveau magazine donnera la prime aux images plus qu'aux longs textes et choisira des angles qui leur parlent (par exemple la découverte des métiers du foot).
Cette alliance entre deux groupes indépendants autour des points forts de chacun est « une véritable hybridation », « intéressante à titre expérimental », juge Delphine Saulière.
