Plus d'une centaine de salariés de la filière de la presse se sont rassemblés vendredi matin à Paris, à l'appel de la CGT du Livre, pour dénoncer la « casse sociale » dans le secteur devant le siège du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), une des organisations patronales du secteur. L'objectif était de dénoncer notamment la crise de Presstalis, principal distributeur de journaux et de magazines en France, et en particulier la liquidation sans poursuite d'activité de ses filiales en régions SAD et Soprocom, mais aussi les plans d'économies qui commencent à être mis en oeuvre dans le secteur, comme à L'Equipe ou au Parisien.