Le classement de la semaine: luxe et digital brillent sur Linked in
Le réseau professionnel Linked in a publié son Top 2015 des employeurs les plus attractifs de France, qui sont, dans l'ordre: Apple, Google, Danone, Chanel, Cartier, L’Oréal, Hermès, Microsoft, LVMH, Unilever, Nestlé, Groupe Clarins, Procter & Gamble, Safran et Richemont. Si les grandes entreprises digitales tiennent la corde, c'est ensuite le secteur du luxe et des marques qui est le mieux représenté, avec six occurences. Xavier Oliel, directeur de Linked in Talent Solutions en France, commente le classement: «Cette liste regroupe les entreprises ayant démontré leur capacité à construire une marque employeur attractive [...] Elles sont parvenues à identifier ce qui les distingue et ce qu’elles peuvent proposer à leurs employés et ont su tirer pleinement parti des médias sociaux et numériques pour attirer de nouvelles recrues.» En savoir plus...
Au sujet de Linked in, petit rappel des résultats financiers du troisième trimestre présentés cette semaine: le réseau pro fait figure de bon élève et surpasse les estimations. Son chiffre d'affaires a augmenté de 37% par rapport au même trimestre de l'an dernier. Au niveau du nombre de ses utilisateurs, il déclare 400 millions de membres, contre 380 millions en juillet. Cependant, il ne compte que 25% d'utilisateurs actifs. En savoir plus...
L'offensive de la semaine : Facebook propulse Search FYI
Twitter tremble, Google reste sur ses gardes. Facebook a présenté son nouveau moteur de recherche, baptisé Search FYI, qui va désormais répertorier tout ce qui est publié en mode «public» par ses membres. Aujourd'hui, plus 2 000 milliards de publications ne sont pas bloquées en mode «privé». Le moteur interne favorise les contenus qui font l'actualité et classe les résultats en trois sections: un «top Trend» (tendances populaires), une section pour la publication des contacts et une autre qui montre l'ensemble des publications et des commentaires. En outre, des indicateurs permettent de mesurer la viralité des posts (nombre de mentions, nombre de personnes qui évoque ce thème, etc.). Disponible sur la version anglaise de Facebook, la fonctionnalité sera bientôt déployée en France. En savoir plus...
L'outil de la semaine: Twitter pose des questions
Une icône en bas de l'écran sur la plateforme Twitter a fait son apparition sur IOS, Android et ordinateurs fixes. Elle permet de créer une «question» à double choix, directement depuis une fenêtre. Ces mini-sondages sont disponibles en ligne pendant 24 heures. Répondre aux questions se fait de manière anonyme et les résultats sont privés. Une nouvelle fonctionnalité ouverte à tous les utilisateurs. Utile pour récolter des données facilement et affiner le ciblage dans le cadre d'une campagne de communication. En savoir plus...
Au sujet de Twitter, petit rappel des résultats financiers du troisième trimestre présentés cette semaine: paradoxalement, Twitter progresse au niveau de son chiffre d'affaires (il passe de 361,2 millions de dollars au troisième trimestre 2014 à 569,2 millions cette année pour la même période, soit une augmentation de près de 60%), mais les indicateurs d'usage, eux, inquiètent le marché. Le réseau social revendique 320 millions d'utilisateurs au troisième trimestre 2015, soit 11% de plus que l'an dernier à la même période... Tout juste 4 millions de plus entre le deuxième et troisième trimestre 2015. Moins que Linked in et Instagram, par exemple. En plus, ce nombre comprend les membres utilisant un service par SMS (1 million environ). C'est donc la plus faible progression enregistrée pour cet indicateur par une société cotée en Bourse. En savoir plus...
Le sondage de la semaine : Snapchat, leader sur le marché du bonheur ?
Une étude américaine, reposant sur les réponses de 154 étudiants de l'université du Michigan, aux Etats-Unis, a révélé que l'application de photos et de vidéos éphémères Snapchat provoquait plus de «bonheur» que son (grand et vieux) concurrent Facebook. La méthode a consisté à exposer pendant deux semaines les sondés six fois par jour, à des horaires différents, à plusieurs réseaux sociaux sur mobile. Ils avaient pour mission de rendre état de leur humeur, de la qualité des interactions sociales et de décrire les relations entretenues avec les autres utilisateurs. Il apparaît que les répondants ont ressenti un impact émotionnel proche de la joie plus fort avec un partage de contenus de soi en temps réel, instantané. En conclusion, Facebook serait, selon l'étude, plus l'espace d'échange de «grands moments» et Snapchat le lieu de tous les petits moments, éphémères et liés aux plaisirs pulsionnels. En savoir plus...