Les consommateurs n'expriment pas les mêmes attentes vis-à-vis des marques en matière de RSE, selon les secteurs d'activité de celles-ci. Les détails avec Kantar, qui a livré le 27 septembre une étude sur la consommation durable.
Même en temps de guerre ou d’inflation, le développement durable ne doit pas être un luxe. C’est ce qu’estime Kantar dans une étude sur la consommation durable et responsable, menée auprès de 30 000 personnes dans le monde et dévoilée le 27 septembre. L’institut note « une vraie volonté des consommateurs de construire un effort commun » avec les marques, les entreprises, autour de ces sujets. Toutefois, leurs principales exigences vis-à-vis des marques ne sont pas les mêmes, selon les secteurs d’activité de celles-ci.
Par exemple, les entreprises cosmétiques sont particulièrement attendues sur le sujet du packaging et surtout du suremballage, les fournisseurs de biens électroniques, sur la gestion des déchets dangereux et l’optimisation de leur empreinte carbone, les acteurs des services financiers, de la banque et de l’assurance, sur des préoccupations plus sociétales comme la réduction des inégalités ou la lutte contre la pauvreté ainsi que sur la lutte contre l’évasion fiscale.
« Les thématiques transversales sont les déchets et le gaspillage, la décarbonation et la lutte contre les gaz à effets de serre ou encore la préservation de la biodiversité », déclare en substance Jérémie Piquandet, directeur du planning stratégique chez Kantar Insights France. Au total, l’étude se penche sur 38 secteurs d’activité.
