RETAIL

Les supermarchés urbains résistent aux dark stores et au drive piéton grâce à une population de « solitaires urbains », selon un article d'Usbek & Rica.

Blanche Leridon, directrice éditoriale de l’Institut Montaigne, signe un article (en accès libre) chez Usbek & Rica intitulé « Houellebecq avait raison : Monop’ et co comme remède au spleen urbain ». Elle y décortique, avec l'aide du sociologue Vincent Chabault, l’essor des magasins de proximité de type Monop’, Franprix, U Express, Carrefour City, Naturalia et Biocoop, comme des « lieux de flânerie et de consommation », dont sont adeptes des consommateurs dignes de personnages de Michel Houellebecq.

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Des magasins qui pourraient justement être sauvés de la concurrence du e-commerce, du dark store et du drive piéton, par leur fonction « symbolique et sociale », à destination de ces solitaires urbains. 

Blanche Leridon mène également une réflexion sur l'esthétisation des supermarchés au cinéma. Son analyse est pertinente et son écriture savoureuse : la rédaction de Stratégies vous en recommande la lecture. 

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