Economie

Au regard des dernières perspectives d’évolution des prix (+3,6% en février sur un an, et une prévision qui dépasse les 4% en mars selon l’Insee), l’Etat a renforcé ses mesures pour protéger le pouvoir d’achat des français face à l’inflation galopante. Après les chèques énergies, et la prime « inflation » de 100 euros, le vendredi 1e avril marquera le début de la ristourne à la pompe de 15 à 18 centimes, selon la TVA appliquée dans les territoires. Les distributeurs bénéficieront eux-mêmes de la remise en amont, au niveau des centrales d’achat. Pourquoi s’activer autant ? La situation est inquiétante. L’inflation, née des suites de la pandémie, et catalysée par la guerre en Ukraine, pourrait s’emballer. Le sujet devient problématique et rares sont les marques à accepter d’en parler librement. Au sein des grands groupes, des réunions spécifiques ont lieu au sommet, pour faire face à l’avenir et prendre les décisions qui s’imposent. La plus grande crainte ? Que la consommation des ménages soit directement affectée. Que peuvent faire les entreprises, qui avaient perdu l’habitude de la valse des étiquettes après 10 années de stabilité ?
Dans son numéro du 31 mars, Stratégies revient sur les leviers simples à activer et les questions à se poser pour résister, que ce soit au niveau des outils d’analyse pour une meilleure visibilité, de mesures marketing, de communication interne, ou pour son image prix. Comment anticiper la question des salaires, ou quel impact cela pourrait avoir sur les plans médias ? Autant de point à discuter, analyser et préparer pour une situation qui s’annonce d’ores et déjà instable.

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