Nouvelle signature, nouvelle campagne: la plus ancienne des eaux gazeuses communique sur ses 235 ans d'histoire, désormais au cœur de son positionnement.

1778: la France découvre Badoit. 2013: la marque historique des eaux gazeuses clame haut et fort son héritage à la télévision à partir du 10 mars (versions de 45 puis 30 secondes) et en affichage trois jours plus tard. «Nous essayons de réveiller Badoit autour d'une idée simple, indique Guillaume Millet, directeur de la marque. Nous souhaitons retrouver le succès de ses origines et dépoussiérer la belle endormie.»

Dans le trio de tête des eaux gazeuses en France, Badoit entend bien séduire un nouveau public, moins familier de la marque et de son histoire comme le souligne Marielle Durandet, vice-présidente de BETC, en charge de Badoit: «Il existe une dichotomie entre les consommateurs qui connaissent le lien qui existe entre Badoit et le monde de la gastronomie, des restaurants, des chefs, et les consommateurs à conquérir que sont les trentenaires et les jeunes quadragénaires qui côtoient la marque de manière banalisée.»

Première étape de la conquête, le changement d'identité opéré en mars 2012. De nouveaux packagings (BETC Design), plus sobres, mettent en avant l'origine de l'eau pétillante: «source Saint-Galmier» et «1778» font leur apparition sur une étiquette épurée. Un partenariat avec le chef Thierry Marx, qui a créé de nouvelles saveurs, achève l'ancrage de Badoit comme l'eau des gastronomes.

 

Badoit ou l'art de vivre à la française

Un changement de ton qui a redonné un coup de fouet à la marque, se félicite Guillaume Millet: «Nous avons fait une très bonne année 2012. Ces packagings ont été perçus comme le signe d'un renouveau de la marque. C'est aussi cette nouvelle identité qui a permis de réaliser ce film.»

Tourné en trois jours au château de Beloeil à la frontière belge, le nouveau film publicitaire conçu par BETC «rend hommage aux origines de Badoit de façon impertinente et joyeuse», indique Guillaume Millet, qui ajoute: «Nous avons imaginé ce qu'aurait pu être la première dégustation de Badoit en 1778.»

Une première dégustation qui emprunte aux codes des réceptions menées par Marie-Antoinette à Versailles. Le coté dispendieux en moins, puisque «Badoit est une marque du quotidien, de grande consommation», note Marielle Durandet.

Costumes spécialement créés pour la publicité, acteurs triés sur le volet... le film «revisite le mythe fondateur, l'origine de Badoit qui est née au XVIIIe siècle, une période qui porte le plus le rayonnement de l'art de vivre à la française», ajoute la publicitaire.

Et pour porter ce retour aux sources, la nouvelle signature «Bulles de joie depuis 1778» rappelle que «toute la sensation du produit est dans la bulle et la pétillance s'applique aussi bien au produit qu'à l'esprit de la marque, car Badoit a toujours été fantaisiste dans sa manière de communiquer», conclut Marielle Durandet.

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