La technologie est au centre du relancement de la marque Dia. Son créateur, Mohamed Dia, qui a connu le succès à la fin des années quatre-vingt-dix grâce au «streetwear», vient de céder la licence de Dia 7, sa gamme de vêtements sportifs techniques, à l'homme d'affaires Jean-Luc Errant, via sa société Boo Style.
Lancée le 1er mars 2010, «Dia 7 proposera une ligne d'une centaine de références techniques destinées à des besoins sportifs généralistes», explique Jean-Luc Errant. Mais la différence ne s'exprimera pas uniquement là. Dia 7 s'est également associé à Microsoft pour donner naissance à une boutique virtuelle innovante en 3D. Chaque client y sera représenté par un avatar modelé à ses mensurations précises calculées grâce à la caméra de son ordinateur.
Égéries sportives
L'accord avec Microsoft permettra également le développement d'applications pour un téléphone mobile siglé Dia 7, et la création d'ici à deux ans de vêtements «intelligents» capables de mesurer, par exemple, les calories dépensées lors d'un entraînement. D'ici là, Jean-Luc Errant entend «établir» sa marque sur le marché des équipementiers.
En mars, la communication, «quelques centaines de milliers d'euros», sera signée par le groupe Publicis. Dia 7 s'appuiera aussi sur l'image de sportifs comme la skieuse Sandrine Aubert, et sur des partenariats avec des clubs (Boulogne-sur-mer en football, le RC Toulon en rugby ou la Fédération française de ski). «L'objectif est d'être parmi les dix premiers en notoriété dans quatre ou cinq ans», confie Jean-Luc Errant.