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Agrotech, solutions de transformation de vidéo, intelligence artificielle... Au salon VivaTech à Paris, l'Ukraine est venue faire la démonstration de son savoir-faire dans la tech et de sa résistance en temps de guerre, avec la présence de quatorze start-up.

Les start-ups ukrainiennnes se font remarquer à Vivatech. Parmi elles, ClinCaseQuest, une plateforme qui permet d'étudier les essais cliniques, à destination des étudiants en médecine, et Miso qui propose un système de surveillance qui analyse votre santé à l'aide d'algorithmes pour prévenir les maladies cardiaques.

« On veut montrer que la tech ukrainienne, quoi qu'il en soit, malgré la guerre, les défis qui sont dans le pays, elle est forte » et « peut proposer des partenariats intéressants pour des entreprises françaises et européennes », explique à l'AFP Diana Sidko, responsable du stand Ukraine à VivaTech. C'est la première fois que l'Ukraine a son stand au salon dédié à l'innovation et au numérique, qui rassemble jusqu'à samedi à Paris, start-up et grands groupes.

Une manière de rappeler que l'Ukraine est un pays « très développé côté technologie » et que le secteur joue un rôle important dans l'économie du pays. « Il y a beaucoup d'entreprises mondiales américaines et européennes qui ont leurs équipes de développeurs basées en Ukraine, c'est vraiment des milliers de personnes employées aujourd'hui, à peu près 130.000 ingénieurs », souligne Diana Sidko.

Zelensky en hologramme

Le président Zelensky est d'ailleurs intervenu le 16 juin sous forme d'hologramme au salon parisien, et a exhorté la tech mondiale à venir l'aider à reconstruire l'Ukraine. Chaque start-up (présente à VivaTech, ndlr) « est une graine de courage, qui continue de travailler dans des conditions assez difficiles, mais sait les surmonter, qu'elle soit basée en Ukraine, au Portugal ou temporairement en France comme Lookerz et Cardio AI », détaille Diana Sidko.

La présence de l'Ukraine au salon était décidée avant l'invasion russe. « À l'automne, avant que la guerre n'éclate, on souhaitait déjà que l'Ukraine participe à VivaTech. C'est un pays qui, sur la scène tech en Europe, est de plus en plus dynamique, actif et intéressant », souligne la directrice du salon, Julie Ranty.

Malgré le conflit, les discussions se sont poursuivies, avec l'objectif que ces start-up ukrainiennes puissent continuer à développer leurs activités et trouver « de la visibilité, des clients, des investisseurs » à VivaTech. Hormis l'Ukraine, 30 pays exposent au salon ; l'Inde est à l'honneur pour le 75e anniversaire de son indépendance.

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