La Cnil italienne, qui a interdit ChatGPT sur le territoire le 31 mars estimant qu’il contrevenait au RGPD a publié ses demandes de mise en conformité. OpenAI, l’éditeur de l’IA à succès à 20 jours pour se plier à ses demandes. L’entreprise devra tenir à disposition des internautes les informations expliquant ce qui est fait de leurs données lorsqu’ils utilisent l’IA générative et même s’ils ne l’utilisent pas, devront donner leur consentement en s’appuyant sur la notion juridique d’intérêt légitime, et ils pourront faire modifier leurs données personnelles lorsqu’elles sont générées de façon inexacte. Notons que l’autorité italienne ne s’est pas prononcée sur la technique de scrapping pour l’apprentissage, ce qui semble rassurant pour le secteur de l’IA en Europe.