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L'événement de networking a réuni un nombre record de 700 participants sous le soleil de la Grèce. 

En forme olympique ! Sise cette année non loin du berceau des jeux, Olympie, la Summer Edition des Big Boss a été le rendez-vous de tous les records. Pas moins de 700 participants se sont rejoints sous le soleil de la Grèce, du 20 au 22 mai, pour plus de 7 000 rendez-vous business sur deux sessions de 10 speed datings business one to one affinitaires et qualifiés via une technologie de matchmaking ad hoc. Plus de 1 000 meetings d’approfondissement de 15 minutes ont fait suite aux marques d’intérêt des datings de la veille. 370 décideurs du digital, de l’e-commerce, du marketing, de la communication, de la data et de l’IT ont pu échanger avec 170 sociétés prestataires. Avec, pour chacun des décideurs, des besoins protéiformes. Frédérique Lebrun, responsable de la sécurité et des systèmes d’information chez BNP Paribas, se rend aux Big Boss pour rencontrer les acteurs de la cybersécurité. Chez HSBC, Nidia Sanchez, martech lead et Sandra Rodrigues, lead digital Journey & Growth, désirent trouver des partenaires tech, afin, notamment, d’accompagner le changement de nom d’HSBC, rebaptisé CCF. Olivier Monnier, chief data officer de la Matmut, apprécie les Big Boss : « C’est le seul événement où je viens et où j’ai juste à écouter. » Ceui qui « est sollicité plus de dix fois par jours sur Linkedin » et a tendance à « blacklister les prestataires trop “pushy” » a rencontré 20 personnes et va en revoir « 7 ou 8 ». Christel Longatte, de Buffalo Grill, a pour sa part enchaîné 18 rendez-vous dans la journée : à la suite de l’édition précédente, elle avait « signé deux contrats ».

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Au centre de tous ses échanges, le fameux gong des Big Boss, qui rythme les speed datings toutes les sept minutes. Mais aussi, cette année, le Web3, sujet du moment pour les marques, qui semble avoir besoin au minimum d’approfondissement et au maximum de pédagogie : un atelier a réuni les fêtards de la veille en grand nombre autour du thème « Metaverse, Crypto et NFT », et un NFT était offert à tous. De l’inspiration pour les marques et ces prestataires qui sont là avant tout pour le business. « Aux Big Boss, si tu ne signes pas de contrat, tu ne reviens pas. Il faut jouer le jeu : celui qui “ghoste”, ça ne marche pas », lâche Hervé Bloch, créateur des Big Boss, qui propose par ailleurs trente événements par an (dîners…). En moyenne, « 10% des décideurs invités ne signent rien, 40% signent un ou deux deals et “ghostent” les autres prestataires rencontrés, 40% signent deux deals et ne “ghostent” personne et 10% signent cinq deals et ne “ghostent” pas non plus ». 540 contrats sont ainsi signés en moyenne, avec un ROI pour les prestataires participants compris « entre x3 et x10 », assure Hervé Bloch, pour un ticket d’entrée compris en 10 000 et 30 000 euros.

Comme celui-ci l’explique, « le ROI est important, mais aussi le ROE : retour sur l’émotion ». Cette année, l’événement s’est engagé auprès de Tout le monde contre le cancer et a généré 10 000 euros de dons en trois jours, ainsi que de nombreux dons en nature. « Il était important de nous engager, alors que nous nous sommes vus par ailleurs reprocher d’avoir mobilisé quatre avions pour cette édition : 50 personnes distinctes m’ont expliqué qu’elles ne participeraient pas aux Big Boss à cause de cela. L’an prochain, nous nous engageons à organiser la Summer Edition dans une destination rejoignable en train (France, Espagne, Italie…). »

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