J'adore de Dior, Lalique et Richemont sont les trois premiers clients de Luxury Arts, la nouvelle structure spécialisée dans le luxe du réseau TBWA Worldwide. Piloté depuis TBWA Paris, ce microréseau – le terme est à la mode – s'appuie sur des équipes en place dans quelques agences clés de TBWA: outre Paris, Los Angeles, New York, Shanghai, Tokyo, Rio, Moscou et Londres. De quoi épouser au mieux la dialectique des marques de luxe aujourd'hui: enjeux mondiaux, spécificités locales.
Son organisation se veut assez souple. Guillaume Pannaud, président de TBWA Paris, utilise l'image d'un «réseau liquide». Dans chaque agence, un duo composé d'un planneur et d'un directeur de création est chargé de trouver les ressources ad hoc, dans l'agence aussi bien qu'en dehors de celle-ci, en fonction des sujets. A Paris, la direction de création est confiée à Pascale Cervoni, précédemment directrice artistique chez Publicis 133, le planning étant sous la responsabilité de Vincent Garel, directeur des stratégies de TBWA Paris.
Structure pluridisciplinaire
Luxury Arts est dirigé depuis Paris par Natacha Dzikowsky, une spécialiste du luxe dotée d'une double expérience agence-annonceur (BETC Luxe, Publicis 133, directrice de l'image de Sephora et de la communication de Dior Couture, deux marques de LVMH). En avril 2011, elle a rejoint TBWA après avoir travaillé en free-lance sur la prospection Vichy. Ce budget a été remporté par TBWA Paris face à BETC.
Le nom Luxury Arts renvoie à Media Arts, l'approche planning et «brand connections» développée par Lee Clow au sein de TBWA Worldwide. Une manière de signer une vision du métier comme un dépassement de la publicité. Luxury Arts sera donc, comme c'est la plupart du temps le cas dans le luxe, un réseau pluridisciplinaire: consulting, publicité, événementiel, édition, RP, etc.