Passionnée d’écriture, de contenus et de storytelling, Fabienne Fiorucci (28 ans) a suivi une licence de sciences politiques et économie avant d’intégrer Sup de Pub. Elle y rencontre alors Damien Foui (28 ans), qui a d’abord fait un DUT en techniques de commercialisation. Mais le team ne se forme pas de suite. Après une première expérience en conception-rédaction chez Y&R Paris pour elle, et un passage comme directeur artistique chez Marcel pour lui, ils se retrouvent finalement chez TBWA, sur le compte McDonald’s, en 2013.
Le duo rejoint ensuite Darewin en 2014 avec l’envie de réaliser des campagnes «lover centric» plutôt qu’«user centric». «Ce qui nous plaît, c’est de réaliser des publicités qui vont apporter une nouvelle expérience aux consommateurs», explique Damien Foui. D’ailleurs, s’ils n’ont pas de supports privilégiés, ils veulent que leurs campagnes génèrent de la conversation, dans la vraie vie comme sur les réseaux sociaux. «Peu importe que nos campagnes plaisent ou pas; ce que nous voulons, c’est faire des choses différentes», ajoute Fabienne Fiorucci.
Côté marques, ils «vibrent» pour les marques d’entertainment. C’est d’ailleurs pour travailler sur ce secteur qu’ils ont quitté le cercle des agences traditionnelles pour rejoindre Darewin. A noter que ce team créatif a été sélectionné par l’AACC pour représenter la France aux prochains Young Lions, en catégorie Cyber.
Pathé, «Facebook Clones».
«Pour promouvoir Un illustre inconnu, film qui parle d’usurpation d’identité, en automne 2014, nous avons copié 40 profils Facebooks d’influenceurs et, via ces profils, nous avons ensuite parlé aux vraies personnes. Nous avons d’ailleurs vendu l’idée au client en clonant son profil! Le but était de lancer un débat sur la protection des données publiques sur internet.»
Netflix. «Daredevil Immersion».
«Pour le lancement de la saison 2 de Daredevil sur Netflix, nous avons voulu plonger les spectateurs dans la peau de ce justicier aveugle grâce à un seul sens: l’ouïe. Pour cela, nous avons créé le premier trailer sans image diffusé au cinéma en France, dans près de 440 salles!»
Netflix. «Narcos Bills».
«Cette opération, pour laquelle nous avons utilisé de vrais billets de banque, est une démonstration que notre argent n’est pas aussi propre que ce que l'on pense et qu’il contient des traces de cocaïne. Grâce à un procédé secret, il était possible de savoir si son billet était sale, en le flashant avec un smartphone. L’inscription “Narcos” apparaissait alors. Le soir même du lancement, nous faisions partie des tendances sur Twitter.»