Fabian De Lacare (responsable marque et communication externe GMF Assurances)
« C’est fou, sur les 17 campagnes présélectionnées, notre choix s’est rapidement réduit à deux grands gagnants. Malheureusement nous ne pouvions en choisir qu’une seule. PMU a finalement pris le dessus. À travers son film, PMU a souhaité dévoiler une nouvelle plateforme de marque. En campagne de redressement d’image de marque, je trouve plutôt culotté le fait qu’ils prennent un contrepied. La dépense d’argent peut être mal perçue de nos jours et il est vrai que la réalisation de PMU a les attributs d'une création quasi cinématographique. Alors que le film d’Intermarché paraît plus humble dans sa réalisation. C’est peut-être mieux de se recentrer sur le produit. »
Anne Cohen-Aloro (directrice globale marketing d’UPSA)
« Je trouve la campagne PMU géniale. L’agence a bien réussi à capturer l'esprit du hippisme, en tant que spectateur, on a vraiment l’impression que le cheval à l'écran est celui sur lequel on a parié et qu’il sera le meilleur. Nous sommes immergés dans le spot jusqu’au bout. Contrairement à Skoda où il faut attendre la fin du film pour comprendre qu’on parle de voiture... Notamment en termes d’efficacité, je trouve que l'annonceur campe sur le négatif. »
Didier Beauclair (directeur stratégies et médias à l’Union des marques)
« À la base Skoda était mon premier choix mais ces deux campagnes se valent totalement en termes de créativité. Il a fallu une longue discussion pour les départager. Skoda est une campagne intelligente avec de la pertinence quand PMU est un film à grand spectacle. Il a été tourné comme une saga qui créé un lien entre l’histoire française et les courses hippiques. Habituellement, je préfère les campagnes d’affichages car la création pure en ressort, c’est plus direct. L’annonceur McDonalds nous a habitué à peu de mots et des images fortes, l’idée fait la différence. »
Sylvie Dubois (Responsable médias chez BNP Paribas)
« J’ai beaucoup apprécié l'auto-dérision de Skoda. C’est plutôt humble de leur part. Ils prennent un peu le même levier que l’enseigne Dacia en cassant les codes de l’automobile classique. L’annonceur commence à amorcer un changement par l’humour sans être violent. En revanche, ce qui est intéressant chez PMU c’est l’effet “wahou” en regardant la publicité. Comme une épopée, rien n’est joué d’avance, tout peut arriver dans cette course hippique. »