Avec la finale du concours d’éloquence interentreprises d’Orange, Havas a su relever des défis multiples pour offrir aux candidats et spectateurs un moment d’émotion unique. Une soirée d’exception qui remporte le Grand Prix Stratégies de la communication événementielle.
En 2017, Orange lançait son premier concours d’éloquence. À l’origine réservé à ses 1 600 communicants, il avait pour objectif de consolider l’une des compétences clés du groupe, inscrite dans son plan stratégique : « communiquer avec impact ». Depuis, il n’a cessé d’évoluer, s’ouvrant à l’ensemble des salariés d’abord, avant de devenir un concours interentreprises en 2021, avec en point d’orgue une grande finale qui s’est déroulée en mars dernier à l’Olympia.
Montée en compétence
Point fort du dispositif : l’accompagnement des candidats. « L’idée était de leur permettre de monter en compétence, mais sans leur proposer une formation classique en prise de parole comme cela peut exister en entreprise, indique Loïc Le Phuez, directeur associé chez Havas Paris People, qui travaille sur ce concours depuis son lancement. Avec Orange, nous avons donc décidé de travailler avec le cours Florent. Celui-ci a été associé à toutes les étapes du concours, au début avec des formations en petits groupes, puis avec du coaching rapproché et à la fin du parcours, du one-to-one avec des conseils personnalisés. Les gens qui ont la chance d’aller au bout du parcours ont vraiment bénéficié d’un suivi très étroit. » Une collaboration qui a aussi été proposée aux autres entreprises participantes. « Nous étions en capacité de livrer aux entreprises qui souhaitaient nous rejoindre un programme clés en main qui leur permettait d'accélérer la mise en place au sein de leur propre structure d’un concours d'éloquence », explique Cécile Kaberry, directrice culture et engagement au sein de la direction communication, marque et engagement d’Orange.
Pour cette première année d’ouverture hors des frontières d’Orange, Sanofi, Vivendi et EDF ont répondu présents. Ces trois entreprises ont pu chacune choisir les périmètres internes de leur concours, en le proposant ou non à l’ensemble de ses fonctions ou à l’international. « Il y a eu un lancement commun, mais ensuite, c’était comme s’il y avait quatre concours parallèles, avec des étapes, quarts de finale, demi-finales, pour aboutir à la sélection de trois lauréats dans chaque entreprise », détaille Loïc Le Phuez.
Un retour marquant
Ce sont ainsi douze candidats venus de différents pays qui se sont retrouvés le 1er mars 2022 sur la mythique scène de l’Olympia. « Il nous paraissait très important d’avoir une salle prestigieuse comme écrin pour accueillir ce concours, un lieu qui serait à la fois un cadeau pour les finalistes et qui aiderait la notoriété de l’événement », précise Cécile Kaberry. Et si les éditions précédentes avaient pu être impactées par la pandémie, cette année les planètes se sont alignées : les frontières aériennes étant à nouveau ouvertes, il a été possible d’accueillir les participants venus de l’étranger, et surtout, la finale s'est déroulée le premier jour où le port du masque n’était plus obligatoire. « Cela faisait longtemps que les gens n’étaient pas allés au spectacle, donc il s’est passé, spécifiquement sur cette finale, quelque chose de spécial, une émotion particulière a été ressentie par tout le monde », se souvient Loïc Le Phuez.
Sur scène, chaque candidat avait cinq minutes montre en main pour s’exprimer sur l’une des thématiques proposées devant les quelque 950 spectateurs venus les encourager et convaincre le jury composé de l’actrice Anne Parillaud, de l’humoriste Paul Taylor, du rappeur Youssef Swatt’s et de l’avocat César Ghrénassia. Et pour rythmer la soirée et en faire un véritable spectacle, Havas a imaginé des interludes artistiques. « Nous avons voulu dynamiser au maximum la mise en scène, raconte Benedict Klein, partner chez Havas Events. Nous avons ainsi invité une compagnie de danse, car l’éloquence peut aussi passer par le langage du corps, ainsi qu’un groupe de musique. » Et si le live était un vrai défi, en particulier dans une salle qui ne permet pas d’avoir plusieurs jours pour les répétitions, le challenge a été relevé haut la main.
Dans la salle comme sur scène, l’émotion a été palpable. L’incroyable énergie des candidats alliée à une organisation sans faille a permis d’emporter le public comme les jurés. Un succès à tous les niveaux donc, qu’Havas et Orange comptent bien reproduire l’année prochaine, avec les trois entreprises invitées cette année qui ont déjà dit oui à une nouvelle participation, et au moins, c’est en tout cas le vœu du groupe de télécommunications, deux nouveaux entrants.
Cécile Kaberry, directrice culture et engagement au sein de la direction communication, marque et engagement d’Orange
« Ce concours casse les silos, les frontières. On est vraiment sur un temps de partage et d'échange où on se mesure à la fois à ses collègues et à soi-même. Et dans cette compétition interentreprises, qui a créé une émulation collective, on était dans une saine concurrence. C’est une vraie fierté pour nous de porter ce concours. La forme comme le fond sont intéressants : chacun y trouve quelque chose de personnel, et ça laisse des traces assez fortes. »