Dans le contexte actuel, toute acquisition en dit doublement long. Et ce n’est pas le groupe Australie (100 salariés pour 15 millions d’euros de chiffre d’affaires), qui monte, selon nos informations, à hauteur majoritaire au capital de Braaxe (30 salariés pour 3,1 millions d’euros de chiffre d’affaires), qui prétendra le contraire. Au-delà de la situation difficile pour le marché cette année - coronavirus oblige -, il s’agit de la première acquisition du groupe indépendant depuis l’arrivée de David Leclabart à la présidence en 2014. À la clé, un rapprochement avec le spécialiste de la publicité social media acté au terme de près d’un an de discussions. Après avoir remis récemment à plat son offre, Australie entend ainsi placer le social media au cœur et entretenir la dynamique incarnée par les gains récents de l’Institut Curie ou de Naos France. Pour Braaxe, qui dispose, dix ans après sa naissance, d’une jolie réputation, en témoignent son portefeuille (L’Occitane, Transavia, Sushi Shop, Levi’s, Brioche Dorée, Futuroscope…) ou sa présence parmi les champions de la croissance 2020 du classement établi par Les Echos, l’objectif est clair. Il s’agit de bénéficier des expertises d’Australie tout en accélérant son développement pour devenir incontournable et contribuer à faire remonter le social media dans la chaîne de valeur. À cet égard, Braaxe et ses équipes conservent leur identité.