L’industrie du luxe génère 92 millions de tonnes de déchets par an. La maison de parfum État libre d’Orange, réputée pour ses créations audacieuses aux noms provocateurs (Putain des palaces, Sécrétions magnifiques, Jasmin et cigarette...), a bouleversé les codes traditionnels de la parfumerie en créant I am trash. Il s’agit là du premier parfum élaboré à partir de déchets organiques issus de l’industrie du parfum elle-même. Un joli pied de nez qui met en avant l’absence d’avancée sur le sujet des déchets au sein d’une industrie pourtant par ailleurs en quête perpétuelle de renouveau et qui ouvre la voie à une véritable réflexion. Conçu par Daniela Andrier, I am trash positionne la marque au cœur de la modernité à l’heure où les consciences s’éveillent sur la surconsommation et le gaspillage.
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