BETC pour Canal - «Canal Kitchen» - novembre 2016

Au menu cette semaine: du cartoon sur un lit d’émotions en entrée, une émulsion de thriller avec une pincée de football pour le plat principal et en dessert, un crumble d’action avec un nuage de série. Voilà ce que pourait vous proposer le grand restaurant imaginé par BETC dans son dernier film pour Canal, «Canal Kitchen». «Suite à la fusion de Canal+ et Canalsat pour former Canal, il fallait repositionner le groupe à l’image des Orange et autres SFR, tout en conservant les exigences créatives qui vont de pair avec l’offre de Canal+», explique Jean-Christophe Royer, directeur de création de BETC, chargé du film avec Eric Astorgue.

Le spot se veut donc à l’image des programmes de la chaîne: spectaculaire, mêlant images réelles, 2D, 3D et animation notamment grâce au travail de Unit Image. «Nous avions choisi tout ce que nous pouvions en amont pour qu’Unit Image puisse commencer à travailler le plus tôt possible», explique Jean-Christophe Royer. Il a ainsi fallu un mois de travail et trois semaines après tournage pour donner vie à tout ce petit monde. «C’est aussi le studio de production qui a conçu les personnages animés, sachant que chacun d'entre eux forme un ingrédient qui devait être unique et rappeler des séries et des films existants», partage Antoine Bardou-Jacquet, réalisateur du spot. Il est en effet facile de deviner quel célèbre footballeur ou série multi-récompensée a inspiré les lilliputiens de cette cuisine hors normes...

Fait maison

Côté tournage, la partie cuisine a été shootée en deux jours à Prague dans une école culinaire transformée pour ressembler à celle d’un grand restaurant. «Canal produit ses propres séries et fait du “maison”, le chef cuisinier était la métaphore idéale», explique Jean-Christophe Royer. «Comme c’est un film très technique, nous avions prévu une prévisualisation animée. Ainsi nous savions déjà au début du tournage quels étaient nos ingrédients et où ils se trouvaient, raconte Eric Astorgue.La réalisation a été très artisanale. Pour la lumière, nous devions avoir des références, donc nous avons utilisé de véritables petites voitures de police que nous tirions avec des fils, des poupées Barbie pour faire les personnages, des petits robots… Tout ce que nous avons pu faire nous-mêmes, nous l’avons fait. Et nous pouvons tirer notre chapeau au studio 3D parce qu’ils ont vraiment bien rendu la réalité de ce que nous avions en tête.»



La partie «ingrédients» a pour sa part été tournée en studio pendant une journée et a donné lieu à des scènes plutôt… incongrues. «Nous avons mis l’acteur qui est dans l’armure et qui se fait “éplucher” dans une main géante pour que la scène soit réaliste et il essayait de bouger à l’intérieur… à 4 heures du matin, on en a ri aux larmes», se souvient le réalisateur. Et pour la musique, les cinéphiles –et ceux qui regardent TF1 pendant les fêtes– l’auront facilement reconnu. «Il nous fallait un son en rapport avec le cinéma et la cuisine. Nous avons choisi la musique de L'aile ou la cuisse parce qu’elle crée un décalage avec les images et amène une vraie légèreté», expliquent les directeurs de création. Bon appétit!