Le principal quotidien local, Nice matin, est tombé dans l'escarcelle de Bernard Tapie dans le cadre de la cession des journaux du sud de Groupe Hersant Média. «Avec le groupe Hersant, je n'ai pas eu à me plaindre en tant qu'opposant, même si la vision de l'activité municipale est sulpicienne», explique Patrick Mottard, conseiller général PRG des Alpes-Maritimes. Mais un papier a récemment ravivé les inquiétudes. Au mois d'avril, Nice matin a publié deux pages consacrées à Sophie Tapie, fille du nouveau propriétaire. Bien que ce dernier ait promis qu'il n'interviendrait pas dans les choix éditoriaux, il a tout de même «souhaité» que sa fille fasse l'objet d'un sujet. «Je refuse les procès d'intention, le traitement a été le même que pour les autres pages de rencontres lecteurs», se défend Olivier Biscaye, directeur des rédactions de Nice matin.
