Matthieu Belliard, Anne Roumanoff, Christophe Hondelatte, Matthieu Noël, Nathalie Levy et Patrick Cohen : les têtes d'affiche étaient autour d'Arnaud Lagardère, le président d'Europe 1 pour la conférence de rentrée de la radio, mardi 10 septembre. Le patron a répondu aux questions sur le rôle de son porte-parole Ramzi Khiroun: «L'opérationnelle, c'est Constance Benqué, mais il m'est précieux et il a le droit d'avoir de bonnes idées sur l'antenne. J'aime Europe 1 et je crois à la radio généraliste. Elle est en situation délicate. Mais elle a le droit de se redresser. Nous avons les clés pour cela». Il a évoqué une étude menée auprès de 1000 auditeurs fidèles en juin, notamment. «C'est une grille de rupture sans pour autant tout jeter à l'eau», a encore commenté le patron, comparant les équipes d'Europe 1 à des «marathoniens». «Je démens tous les chiffres de pertes qui ont été annoncés [20 à 30 millions d'euros, selon la presse]. Le coût de grille a légèrement diminué mais ce n'était pas un objectif. L'objectif, c'est de redresser la station. On attend un mouvement positif d'ici la fin de la saison. Mais on est patient». Concernant les changements depuis trois ans, entraînant des audiences souvent pires, il a reconnu «Je me suis peut-être trompé». La grille bénéficiera d'une campagne signée Romance, contrairement aux deux grilles précédentes. «Dans la matinale notamment, on a beaucoup de gens nouveaux. Ils ont moins de visibilité ou de notoriété qu'un Patrick Cohen ou qu'un Nikos» a-t-il observé. Quant aux rumeurs de ventes, il les dément: «Europe 1, Le Journal du Dimanche et Paris Match, font partie du coeur sacré du groupe».