Régie
En s’associant à la start-up Mirriad, spécialisée dans l’in-video advertising, la chaîne permet aux annonceurs de s’insérer en réalité augmentée dans son feuilleton quotidien, Demain nous appartient.

Un porte-clés Seat posé sur une table, une affiche publicitaire pour le constructeur dans une scène de rue et peut-être même la façade d’une concession : mi-décembre, la chaîne TF1 intègrera durant un mois dans son feuilleton quotidien Demain nous appartient des éléments publicitaires en réalité augmentée pour la marque automobile, fruit de son nouveau partenariat avec la start-up britannique Mirriad, spécialisée dans l’in-video advertising. « Il s’agit d’un nouveau format publicitaire qui permet à une marque de s’associer à un programme, dans une démarche proche du parrainage. C’est moins contraignant que le placement de produit à la production et l’exposition est garantie », résume Thomas Becouarn, directeur de TF1 Publicité Live, chargé de cette offre.

Insertion en post-production

Contrairement au placement de produit, via lequel est également présent Seat dans Demain nous appartient, l’in-video advertising s’insère en post-production, une fois le programme tourné et monté, avec une rapidité d’exécution inégalée. « Mirriad analyse nos épisodes de façon automatisée et calcule pour nous un inventaire potentiel », raconte Stéphanie Boissin, directrice de l’innovation du groupe TF1. La régie commercialise ensuite des packs de 10 secondes d’exposition, pour un format très intégré et non skippable.

Il peut s’agir de produits physiques, ajoutés à l’image en réalité augmentée, comme une bouteille, une voiture ou un goodie, mais aussi une affiche publicitaire, incrustée dans l’environnement des personnages. Les cinq « ad units » (5 séquences de 10 secondes d’exposition) sont commercialisées au prix de 50 000 euros nets, pour 4 millions d’impressions garanties par « ad unit », soit l’audience moyenne réalisée par Demain nous appartient toutes plateformes confondues.

Pour le téléspectateur, un pictogramme doit indiquer que le programme a fait l'objet d’un placement de produit virtuel. À terme, le groupe pourrait étendre ce format à d’autres fictions, à condition d’obtenir l’autorisation des producteurs.

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