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Le gouvernement a officiellement lancé le 7 juin l'Agence du numérique, chargée de regrouper les missions de l'Etat dans l'accompagnement de la transition numérique, avec pour vocation de faire le pont entre les écosystèmes numériques, les collectivités locales et le gouvernement.

Cette structure, qui emploie une quarantaine de personnes, regroupe la mission French Tech, chargée de soutenir les start-up françaises, le Plan très haut débit, qui vise à couvrir tout le territoire en internet très haut débit d'ici 2022 (la couverture des zones blanches, en attendant, y est rattachée), et le programme Société numérique, dont le but est d'«accélérer l'appropriation du numérique par l'ensemble de la population».

«Poil à gratter»

«C'est une agence qui va faire différemment», a promis la secrétaire d'Etat au Numérique, Axelle Lemaire lors d'une courte cérémonie à Paris. Ce qui va guider son action, a-t-elle promis, «c'est l'agilité, c'est la souplesse, c'est la définition des solutions par les outils et par la data, au service des usagers. Et ces usagers ne sont pas des clients, ils sont des concitoyens, ils sont des administrés».

L'objectif est de «créer des liens et des étincelles entre des gens qui ne se connaissaient pas assez, pour créer des énergies nouvelles», a lancé le jour du lancement Antoine Darodes, le directeur de la nouvelle entité.

Rattachée à la Direction générale des entreprises (DGE) à Bercy, l'Agence du numérique a été dotée d'un conseil d'orientation stratégique indépendant, composé de chefs d'entreprises, d'élus et de personnalités du monde de l'innovation, qui selon Axelle Lemaire aura une fonction de «poil à gratter».

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