Les syndicats de la chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie ont rejeté le projet de ruptures conventionnelles collectives présenté la veille par la direction, jugeant le dispositif «insuffisant». L'entreprise, appartenant à la galaxie Mulliez, avait présenté le 10 janvier en comité central d'entreprise un projet de 208 suppressions de postes, via des ruptures conventionnelles collectives.
Ce projet, détaillé lors des premières négociations le 9 janvier au siège de la société à Villeneuve-d'Ascq (Nord), aurait constitué la toute première application d'un dispositif créé par «les ordonnances Macron» réformant le code du travail, publiées en septembre.
La direction a également confirmé sa volonté de fermer 37 magasins en trois ans, sur 321 en France, et la suppression à court terme de 83 emplois en magasins, 41 en logistique, 53 au siège international et 31 au siège pour la France, à Neuville-en-Ferrain (Nord).